La terre, ma vie

Je te foule jour après jour et j'oublie que les cours d'eau, les arbres et les fleurs qui te traversent contiennent les larmes de mon corps. Tu gardes en mémoire la légèreté de mes sauts de joie, de mes danses et de mes trépignements, mais aussi le poids de mes épaules, ceux de l'enfant que j'étais ... et que j'essaie encore d'être, ceux de la personne que je suis devenue, forte et vacillante.